Quelques fragments d’éternité
C’est pour une résidence d’artiste que je suis finalement revenu aux Baux-de-Provence. Trente ans après, j’y ai retrouvé le village que je parcourais dans mon enfance lors des visites en famille. Il était figé dans son éternité, sur la roche et sous le ciel.
Au château, j’ai retrouvé ces mêmes murs ouverts, ces portes qui donnent sur le vide, les escaliers qui ne mènent nulle part et les fenêtres ouvertes à jamais. Restes figés d’un passé oublié.
Photographies réalisées lors d’une résidence d’artiste aux Baux-de-Provence en 2014 et 2015.